vendredi 22 août 2008

Tourisme et Civilisation

Comment une question qui peut paraitre aussi futile que le tourisme peut se meler à une question aussi profonde que celle de l'histoire d'une civilisation ?

Article Haaretz ( en anglais)
http://www.haaretz.com/hasen/spages/1013776.html

Article Israelvalley
http://www.israelvalley.com/news/2008/08/22/19176/israel-france-plus-de-151-000-touristes-de-france-sont-arrives-en-2008-le-haaretz-se-moque-des-touristes-juifs-de-france

Lorsque l'esprit israelien considere qu'elle obtient des "succes" dans son industrie touristique, en compilant des chiffres important de touristes francais.
Ou encore lorsqu'il croient que les francais sont des pigeons car il pairaient n'importe qu'elle prix pour venir en israel, ils se trompent !

La profonde erreur est de croire que les dit touristes sont des "touristes", et qu'ils viennent en raisons des performances marketing ou touristiques "israeliennes"

La plus profonde réalité est qu'il ne s'agit pas de touristes, mais de Juifs, qui rentrent se ressourcer dans un espace qu'ils considerent comme etant fondamentalement le leurs, et à juste titre...

S'il decident d'y venir et d'y revenir ce n'est pas pour la qualité de ses prestations, mais pour l'appartenance de ce peuple à sa terre, qui transcande toute idée commerciale, ou quelques narcissisme que ce soit.

Une presse qui divulgue cette erreur de vision, montre clairement la faiblesse de sa société, cette société qui est incapable de reconnaitre ses frontieres, qui la depasse.

mardi 29 avril 2008

Rabbi Zalman Melamed pour la distribution de la nationalités aux Juifs non-residents en Israel

Voici une belle idée évoqué par le Rabbi Zalman Melamed. Je l'ai trouvé dans le site de Ynet.

Mais avant de rentrer dans le sujet rappelons quelques données élémentaires.

Israel a été reconnu par les Nations Unies, en 1948, depuis, il est donné aux Juifs, le droit au retour.
Cette loi donne droit a tout Juif d'obtenir la nationalité israélienne.

Mais question : Qui est Juif ?
La Nationalité, que représente cette notion ?
Le centre de cette préoccupation est-ce la terre, le peuple ou les valeurs communes ?
Je ne rentre même pas dans la dimension dite religieuse.

Le souci est que les réponses ne sont pas clairement donnés.

Je vous invite à lire la conférence de Ernst Rénan sur : "Qu'est ce qu'une Nation ?"

Et puis en vertue de quelle principe un citoyen israélien non résident aurait moins de droit qu'un Juif qui se rend tous les ans en Israel ? ou même qui a une maison en Israel.

A l'heure de la mondialisation, quel est le sens de cette distinction ?

Les Juifs de diaspora même s'ils ne vivent pas en Israel, leur attachement émotionnel et structurel n'est pas moins important.

Les communautés juives participent au développement du pays, de ses habitants, il y a de fait une solidarité, il y a de fait des liens familaux...

Par ailleurs les Juifs sont concerné et la politique israélienne a un impact dans leur quotidien.

La réalité d'aujourd'hui est que les lois israéliennes reconnaissent la population juive de la diaspora par un droit, une option, qu'est incarné par la loi du retour.

Mais a part cette option, un Juif, n'est techniquement pas reconnu formellement, et n'a aucun droit, et n'es pas techniquement représenté par personne en Israel, et dans les décisions qui touche sa famille et la terre dont il est tant attaché.

Alors question : Est-ce normal ?
Qu'est ce qui devrait être fait pour faire avancer l'histoire corriger cette anomalie.

Et puis autre question suivant quelles modalités ?

S'il doit y avoir une reconnaissance formelle, quels droits y associer ?
-Un visa a vie ?
-Un droit de vote pour une représentation, au parlement ou du président ?

Quelle logique considérer pour quelle loi ?

Je suis en attente de vos commentaires.

vendredi 25 avril 2008

«Israël et le peuple juif perspectives d’avenir»

Le 29 Avril à 17h, La Radio de la Communauté juive de Paris RCJ Paris va organisé un débat ayant pour thème «Israël et le peuple juif perspectives d’avenir».

Il y sera traité les sujets relations Israel-Diaspora, Shoah, Sionisme, etc...

Pour la place de la Shoah, j'aimerai vous recommender à ce titre une conférence de George Bensoussan que j'ai trouvé extraordinaire sur Akadem.

Il faut bien faire rentrer dans les consciences juives, qu'Israel ne né pas de la Shoah, et il faut aussi repenser la façon avec laquelle nous portons un regard sur nous meme sur ce qui touche à la Shoah. Car il y a des conséquances qui en découles.

Sinon, je prendrai largement le temps de traiter ce tye de question ou plutot de sujet. Mais si j'ai une question a posé, est plutot de savoir, quel est tres concretement l'objet du Judaisme, de l'Etre Juif. Tant d'un point de vue Interne, que vis a vis des Nations, d'un point de vue individuel que collectif.
Tant que nous gardons un flou ou que nous restons sur une approche mystique, toutes ces questions ne pourront pas donner naissance à quelques avancés que ce soit.

mercredi 23 avril 2008

Refonte du Consistoire

Je vais inaugurer ce blog, par un commentaire, une réaction à un post du philosophe Maurice Ruben Hayoun sur un sujet qui m'est très cher.

Le Judaïsme de France.

Alors que nous sommes en 2008, et qu'il a été célébré le bicentenaire du Consistoire, l'institution fondé sous Napoléon ayant permis l'émancipation des Juifs devenant alors des Israélites et la reconnaissance du Judaïsme comme religion.

Le philosophe, ancien Secrétaire Rapporteur auprès du Consistoire pose la question de la valeur de cette institution. La structure d'aujourd'hui permet elle de répondre aux besoins d'aujourd'hui ?

En effet, la communauté a beaucoup changé depuis 200 ans, elle s'est integré, s'est orientalisé, a vecu en France une lourde histoire, le paysage local et les problématiques ont beaucoup changé, la communauté s'est urbanisée et s'est concentrée dans les grandes villes. La culture n'est plus vraiment la même, et puis le monde Juif a aujourd'hui Israël.

Rafraîchir cette institution forte permettrait de faire émerger une voie française pour le peuple Juif, permettrait de renforcer la diffusion d'une vision d'Israel à la française, avec ses richesses spécifiques.

A constaté la réouverture du centre Edmond Fleg au service des Étudiants, il est encourageant de voir que l'institution n'est pas tout a fait rigide. Mais la question est toujours de savoir s'il est possible de mieux faire, d'engager une petite révolution.

L'institution represente-t-elle fidèlement sa communauté, la communauté est elle bien organisé ?
Il y a une myriade d'institutions, d'associations, certes efficace, mais un travail coordonné, mieux institutionnalisé, centralisé et plus souple. Ne serait-il pas plus efficace ?

Et puis, au delà de l'aspect cultuelle, quelle est la place des Juifs en France.

Si le Consistoire faisait sa reforme, cela ne serait-il pas un signe de réelle prise en charge, de la réelle émancipation, non plus imposé suivant un ordre extérieur, qui a pu susciter débat, mais choisie.

Alors question, que faire ? Comment faire ?

Je suggère l'organisation d'un concours, à l'image du concours Bronfman-Brandeis pour écouter les propositions émanant de la jeunesse Juive, mais pas seulement. Pour créer au passage une émulation, une rénovation, un renouvellement, un rafraîchissement, pour permettre l'émergence d'une organisation communautaire, plus juste, plus représentative, plus en cohérence avec les aspirations de la communauté, qui saurait apporté sa pierre de façon concrète à la République, par les valeurs que nous defendons, par notre specificité, bref une institution plus en phase avec son temps.

Ce sera très bénéfique pour le Judaïsme de France, mais cela pourrait aussi être une source d'inspiration pour le Judaïsme au niveau globale.
Et au delà cela saurait être une source d'inspiration pour les communautés qui souhaiterait mieux s'intégrer dans le paysage français.

Après tout, il serait bon d'avoir un projet important, qui susciterait des questions importantes.

Quelle place pour les Juifs aujourd'hui, qui sont semble-t-il plutôt bien installé dans la cité.

Il est sans doute le temps d'avoir une institution qui saurait donné un message positif, qui irait bien au delà de message défensif, qui renvoi trop souvent l'image d'un repli sur soi.